À Lomé, l’annulation de courses suite à des pannes régulières des bus réduit sensiblement le nombre de véhicules affectés sur le réseau et leur fréquence de passage. En effet, la diminution de l’effectif du parc dans un contexte de forte croissance de la demande de déplacement conduit à la pratique de la surcharge sur toutes les lignes de la Société des Transports de Lomé (SOTRAL) aux heures de pointe. Cette dégradation de la qualité du service cause beaucoup d’inconfort et de désagréments aux passagers qui sont souvent victimes de vols, parfois d’agressions sexuelles. Cette situation est très compliquée pour les passagers qui, pour la plupart, ne peuvent pas payer un moyen de transport artisanal (taxi-ville ou taxi-moto). La photo ci-dessous montre les difficultés que les passagers doivent endurer chaque jour aux points d’arrêts avant d’accéder au bus.
À Antananarivo, le système artisanal de minibus n’a pas la capacité d’absorber les flux des heures de pointe, ce qui provoque d’immenses files d’attente mais aussi de nombreux accidents, dans un contexte de cohue généralisée pour entrer pendant que le véhicule repart, la porte d’entrée/sortie se situant en général à l’arrière, comme sur la photo ci-dessous.
Source : Mémoire de fin d’étude d’Olivier Passoli : Analyse du parc de véhicules de la SOTRAL et stratégie de renouvellement pour optimiser l’offre, p.61