Exploiter des lignes avec des véhicules de nouvelle génération ouvre à des méthodes d’exploitation plus performantes et mieux adaptées à la demande (fréquences, amplitudes, etc.), à la possibilité de modernisation de la tarification, à l’amélioration des conditions de travail des personnels, etc. Ces évolutions ne pourraient cependant trouver leur pleine efficacité sans un renforcement des qualifications et des compétences.
Des actions de formation devront conforter les qualifications des conducteurs (par exemple avec délivrance d’un permis spécifique au métier de conducteur de véhicule de transport urbain de voyageurs), des receveurs (leur métier étant adapté selon une nouvelle tarification), aux personnels de maintenance (cf. L’adaptation des textes législatifs et réglementaires), et pour tous autres acteurs impliqués dans le fonctionnement et le développement du système de transport.
La question de la politique d’embauche (si requis) se traite également en amont. Se pose alors la question du traitement des travailleurs du secteur artisanal, notamment si un plan de transition du secteur prenant en compte le transport artisanal est envisagé.
Questions associées
- Des programmes de formation/renforcement des compétences ont-ils été établis pour chaque catégorie de personnel ?
- Pour certains métiers, notamment ceux à forte composante sécuritaire (comme les conducteurs), est-il envisagé, à l’issue de cette formation, la délivrance d’un document officiel donnant accès à ces métiers ?
- Existe-t-il un inventaire des métiers à évolutions de fonctions (receveurs par exemple) et des métiers à créer ?
- Les pouvoirs publics (ex : Ministère chargé de la formation professionnelle) sont-ils partie prenante de ces évolutions et des besoins de formations liés ?
- S’agissant des métiers à forts effectifs et à mobiliser en priorité, les modalités pratiques de mise en œuvre de ces programmes de formation sont-elles définies ?
- Quelle politique d’embauche adopter (le cas échéant) et quel rôle attribuer aux travailleurs du secteur artisanal (si le projet s’accompagne d’un plan de transition et de professionnalisation de l’artisanal)