Si l’opération d’acquisition de nouveaux matériels est d’une ampleur non négligeable, elle doit s’accompagner d’un plan de formation pour que les acteurs concernés puissent se mettre à jour et pour optimiser l’exploitation future. Il peut s’agir à la fois :
• de formation initiale ;
• de formation continue ;
• de formations spécifiques (pour d’autres acteurs du secteur des transports routiers urbains, comme les pompiers, taxi-ville, etc.) ;
• de formations correctives (quand il y a défaillance dans l’application des connaissances acquises).
Le suivi d’une formation avec succès devrait permettre la délivrance d’un certificat. Et un processus de validation des acquis de l’expérience (VAE) peut utilement être mis en place.
Différentes professions sont potentiellement concernées : chauffeurs, receveurs, cadenceurs, mécaniciens, propriétaires de véhicules, présidents de coopératives, acteurs institutionnels (commune, ministère, autorité en charge des transports etc.), et professionnels d’autres secteurs.
Un diagnostic préalable peut être réalisé pour mieux identifier les besoins, comme en témoigne l’exemple d’Antananarivo (cf. Exemple : Formation et renforcement des capacités des transporteurs d’Antananarivo).
À noter que ce dispositif peut nécessiter :
• de l’investissement, par exemple dans une piste de conduite, des bus réservés à l’entrainement, des salles d’enseignement, de l’informatique, etc.
• du financement en fonctionnement pour rémunérer les enseignants, prendre en charge l’entretien du matériel pédagogique, etc.